En visio aussi, la thérapie repose sur un cadre solide.
Connexion, lieu, posture, caméra, présence… Ce guide rassemble tous les repères essentiels pour bien préparer sa séance à distance, dans le respect du cadre thérapeutique.
Les séances en visio sont-elles aussi efficaces qu’en présentiel ?
Oui — à condition que le cadre soit respecté et qu’un espace intime puisse être aménagé de votre côté. Ce n’est pas le lieu qui soigne, mais la qualité du lien, du cadre, de l’écoute et de la parole partagée. La visio permet des suivis profonds, souples, parfois plus accessibles et durables pour celles et ceux qui ne peuvent ou ne souhaitent pas se déplacer. Cela dit, la visio ne convient pas à tout le monde — et c’est totalement légitime. Certaines personnes, comme les enfants, ou celles qui ont besoin d’un ancrage corporel, d’une présence physique forte, ou qui ne se sentent tout simplement pas à l’aise avec ce format, auront tout intérêt à consulter en présentiel. Et c’est très bien ainsi. Chacun·e a des besoins différents, et il n’y a pas une seule bonne manière de faire une thérapie. L’essentiel est de trouver un espace où l’on se sent suffisamment en sécurité pour commencer à parler. Et si ce n’est pas ici, je peux aussi vous aider à trouver un·e professionnel·le adapté·e à votre demande.
Comment se déroule une première séance ?
La première séance est un temps d’accueil, d’écoute et de mise en lien. Elle dure environ 20 minutes et son tarif est réduit. Ce moment sert à faire connaissance, à poser ce qui vous amène, à clarifier vos attentes si vous en avez, et à voir si le cadre que je propose vous convient. Il n’y a aucun engagement, aucune pression : chacun·e avance à son rythme. Ce premier échange est aussi l’occasion de répondre à vos questions sur la visio, le déroulement des séances, la fréquence, ou toute autre interrogation que vous pourriez avoir. Rien n’est figé : le cadre de travail, s’il se met en place, sera co-construit, en fonction de votre rythme, de vos besoins, et de ce que la relation permet d’ouvrir.
Proposez-vous un accompagnement pour les étudiant·es en psychologie ?
Oui. J’accompagne des étudiant·es en psychologie, de la licence au doctorat, dans leur travail clinique, théorique, méthodologique et rédactionnel. Cet accompagnement peut concerner des mémoires, des thèses, ou des difficultés rencontrées dans le parcours universitaire et dans la pratique.
L’approche psychanalytique n’est-elle pas dépassée ou datée ?
Non. La psychanalyse n’est pas une méthode figée dans le passé, mais une grille de lecture toujours actuelle, qui évolue, se renouvelle, s’adapte.Elle permet de comprendre ce qui échappe à la logique consciente, ce qui se rejoue malgré nous dans nos relations, nos blocages, nos répétitions. Mon approche psychanalytique est contemporaine et vivante : elle intègre la complexité des sujets d’aujourd’hui — les enjeux identitaires, les réalités corporelles, les nouvelles formes de souffrance psychique, les traumatismes transgénérationnels, les ruptures de lien. Elle ne se réduit ni à l’interprétation, ni au silence du thérapeute.Elle repose sur une écoute fine, engagée, respectueuse de votre rythme, où la parole se construit, se cherche, se découvre. Ici, il ne s’agit pas d’expliquer vite ni de vous faire rentrer dans un modèle : il s’agit de créer un espace où votre histoire peut se déplier autrement.
Faut-il forcément parler de son enfance ?
Pas nécessairement. Si l’enfance revient, c’est parce qu’elle laisse des traces dans notre manière d’être, d’aimer, de souffrir. Mais je ne vous demanderai pas de "raconter votre passé" si cela ne fait pas sens pour vous. Nous partons de ce que vous vivez ici et maintenant. Et si certaines images, souvenirs ou émotions d’autrefois surgissent, nous les accueillerons ensemble, avec délicatesse.
Dois-je venir toutes les semaines ?
Cela dépend. La régularité a un sens thérapeutique : elle crée un cadre stable, soutenant, à partir duquel un travail en profondeur devient possible. Mais le rythme se construit ensemble, selon votre disponibilité, vos besoins, vos moyens, et l’évolution de votre cheminement. Certain·es viennent chaque semaine, d’autres deux fois par mois. Il n’y a pas de norme unique.
Je ne sais pas par quoi commencer. Est-ce un problème ?
Pas du tout. Beaucoup de personnes arrivent en séance avec ce sentiment. On peut venir sans avoir de mots, sans histoire claire, avec juste un malaise diffus, une fatigue, une sensation d’être à côté de soi. C’est déjà un point de départ. C’est à moi de vous aider à faire émerger ce qui cherche à se dire. Vous n’avez pas à "bien parler", ni à "savoir ce que vous voulez" d’emblée.
Combien coûte une séance ? Est-il possible d’adapter le tarif ?
Le tarif d’une séance vous sera communiqué dès la prise de contact.Il est défini en fonction de la durée de la séance, de votre situation et du cadre de travail que nous construisons ensemble. Je reste attentive aux situations particulières (étudiant·es, personnes en difficulté financière, maladie chronique, précarité) : un tarif réduit peut être envisagé dans la mesure du possible, si cela permet au travail thérapeutique de se maintenir dans le temps.N’hésitez pas à en parler dès les premiers échanges : l’argent ne doit pas être un obstacle à la rencontre.
Est-ce que votre approche convient à tout le monde ?
Pas forcément — et c’est normal. Mon approche s’adresse à celles et ceux qui souhaitent explorer en profondeur ce qu’ils vivent, au-delà des symptômes visibles. Elle repose sur la parole, sur le lien thérapeutique, sur le temps qu’on se donne pour penser, ressentir, comprendre. Certaines personnes préfèrent un accompagnement plus directif, plus rapide ou basé sur des outils concrets. Ce n’est pas ce que je propose. Mais si vous cherchez un espace d’écoute sensible, non jugeant, respectueux de votre rythme et de votre complexité, alors il est possible que nous puissions faire un bout de chemin ensemble. La première séance est justement faite pour sentir cela. Pour voir si ma manière d’accompagner vous parle, si vous vous sentez en confiance. Et si ce n’est pas le cas, je peux aussi vous orienter vers d’autres professionnel·les plus adapté·es à votre demande.
En quelles langues ont lieu les séances ?
Vous pouvez vous exprimer en français, en arabe ou en anglais — je comprends ces trois langues. Mais comme j’interviens uniquement en français, la thérapie se construit essentiellement en français. Cela permet une certaine liberté d’expression pour vous, tout en maintenant un cadre thérapeutique cohérent et clair. Changer de langue, naviguer entre les mots, peut faire partie du travail — tant que l’échange reste possible.
Proposez-vous un accompagnement pour les psychologues ?
Oui. J’accompagne des psychologues nouvellement installé·es en libéral, ou en cours de transition vers une pratique indépendante. Cet accompagnement peut inclure :– des temps de réflexion clinique autour des débuts de pratique,– un soutien au positionnement professionnel,– une aide à la construction du cadre,– un espace pour penser le contre-transfert, l’isolement, les doutes, les limites. Il s’agit d’un accompagnement personnalisé, centré sur ce que la pratique en libéral fait émerger — sur le plan clinique, éthique, émotionnel et symbolique.
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